“S’arrêter, comprendre,
vivre le moment présent.”

 

Un héritage, donc, qui aurait pu être un carcan s'il ne l'avait, au contraire, utilisé comme base solide pour faire évoluer le Marcillac. Il a été le premier à érafler, pour donner toute l'expression du fruit, sans le côté herbacé, afin d'affiner le goût du vin.
Il fallait faire évoluer, mais pas trahir ce "vin d'Homme, ce vin qui roule les r". On est loin des vins techno sans âme, des "vins à la carte" qui nient leurs origines, les levures indigènes, le travail du vigneron...
La démarche bio relève de cette volonté d'offrir un vin qui raconte sa culture, dans tous les sens du terme.

 

Ainsi, le Domaine Matha a été officiellement estampillé Bio en 2016. Mais depuis bien longtemps il a compris que ses terres ne supportaient plus les agressions des produits de synthèse. Du cuivre, du soufre, du purin d'ortie, du "créateur d'humus"... et les soins de l'homme qui ne cesse de s'émerveiller des dons que consent ce territoire. Pentu, il est aménagé en terrasses de manière à ce que, "comme dans les arènes romaines, tout le monde soit au premier rang". Grâce à un climat plutôt sec, les traitements peuvent être réduits au minimum. Le label bio, ce fut donc le fruit d'une évolution naturelle .

Enfant se régalant d'une grappe de raisin bien charnue noir et blanc

L’effet millésime

De quoi fournir un jus qui va surprendre, chaque année. C’est “l’effet millésime”, favorisé par le travail des levures indigènes qui ont colonisé la cave. Beaucoup plus fragiles que les levures artificielles, elles ont besoin de temps pour s’exprimer tranquillement. Jean-Luc Matha le leur accorde, veillant sur elles jour… et nuit, réveillé parfois par une inquiétude que seule une visite à la cave peut lever.

Cette attention amoureuse crée un vin apprécié des “curieux”, de ceux qui aiment être surpris et n’ont pas oublié que le vin est vivant, qu’il raconte une histoire.

 
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